Karine Marchal
Karine Marchal
Les Invisibles
Lors de mon voyage en Inde en mars 2020, j'ai été frappé par le paysage des briqueteries en périphérie de Varanasi. Les cheminées fumantes et les champs de briques à perte de vue créent une ambiance semblable à celle d'une fourmilière.
Les travailleurs, hommes, femmes et enfants, s'activent sans relâche, souvent sous la surveillance de leurs supérieurs.
Bien que les conditions de vie soient extrêmes et que seuls les hommes soient officiellement employés, les femmes et les enfants jouent un rôle essentiel dans cette activité, apportant leur contribution sans reconnaissance, ni rémunération.
Malgré la dureté de leur quotidien, des sourires radieux illuminent leurs visages, témoignant d'une résilience touchante.
La photographe
Photographe humaniste, j’aime capter les instants, le moment présent, raconter une histoire sans utiliser les mots et atteindre au plus profond de l’être, l’émotionnel.
Socio-esthéticienne, j’ai débuté la photographie en 2017dans le but d’intégrer l’outil photographique à mes soins, qui consistent à accompagner les personnes vers une meilleure estime de soi et la revalorisation.
Mais plus qu’un outil, la photo est devenue une passion. Très vite j’ai ressenti le besoin de me raconter , puis de raconter des histoires en images avec une approche documentaire et esthétique.
En 2021, j’ai eu l’honneur de recevoir le prix du public lors du festival Phémina à Fontainebleau pour cette série « les invisibles ».
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