Une autre peau
Alain RIPERT
Il est question de présenter ici des individus des plus banals, des quidams, tels qu’on les croise journellement sur son chemin. Ils sont boulanger, dentiste, enseignant ou enseigné… Inconnus que nous sommes, nous avons tous une face cachée, une petite passion, un quelque chose à partager, un petit grain de folie, qui nous font différent de notre voisin et qui ne peut s’exprimer publiquement.
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Le photographe
Pourtant entrainé très jeune dans la démarche photographique par un père qui avait pratiqué la chambre noire et un oncle le carrousel de diapos, je n’ai pas su profiter de cette manne et longtemps l’appareil photographique n’est resté pour moi qu’une boite à images.
J’ai ainsi archivé nombre de feuilles de papier cristal à négatif, puis un nombre croissant de GO d’images avant de prendre conscience de l’intérêt d’une démarche plus construite qu’un simple empilement d’informations.
On l’aura compris, je suis totalement autodidacte et ce n’est que très tardivement que j’ai ouvert les yeux sur les travaux des maîtres qui ont élevé la pratique à l’expression artistique. L’adhésion à une communauté de photographe m’aura grandement aidé en cela.
Je me plais à dire que je suis profondément urbain et je le suis aussi dans ma vision, naturellement tournée vers la ville, son mouvement et les hommes qu’elle abrite. C’est cette évocation qui structure aujourd’hui, avant tout, ma démarche et mes images.
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